Quand Africa Race défie les rebelles touaregs

« Les cons ça ose tout, c’est même à cela qu’on les reconnaît » Michel Audiard

Un pétokar (pétochard du Dakar) avec son numéro tatoué sur le dos, au cas où il se ferait prendre par la fourrière, défie les rebelles touaregs ! Lire article ci-dessous.
Ce petit matamore misérablement éjecté du rallye Dakar (qui ne veut plus des quelques rares pilotes africains noirs malgré de bons et loyaux services) fanfaronne pour le compte de sa course jumelle.

De se cacher sous un nom nouveau lui fait croire qu’il est à l’abri pour mieux servir ses maîtres.
Il n’a pas remarqué que l’occidental reste dans un silence prudent : Il s’agit de « combler un vide » (sic) de 40 millions d’euro.

Dans son esprit limité, partager la décadence blanche lui donne l’illusion d’en être.
Par quels arrangements avec son âme aboutit –il à un tel plaidoyer pour une bande de rapaces tueurs d’enfants à l’occasion ?
40 millions d’euro dans les poches d’étrangers au mépris de la vie des siens et de l’intégrité d’un territoire?
40 millions d’euro dont il ne verra jamais la couleur !

Ah Nègre !
« Elles sont lourdes, lourdes les chaînes que le nègre met au cou du Nègre pour complaire aux maîtres du jour ». ( Bernard Dadié )

Le petit cerveau de bulot cuit que le pétokar porte en bandoulière n’a pas encore réalisé qu’aucun occidental n’accepterait qu’il fasse chez lui ce qu’il s’autorise en Afrique.
Cette allégeance dégoulinante de servilité ne lui donne cependant pas les sponsors qu’Hubert Auriol traîne dans ses guêtres.
Le pétokar n’a toujours pas compris que partager la turpitude d’un occidental ne fait pas et ne fera jamais de lui un blanc.

Le Collectif Actions pour les Victimes Anonymes du Dakar

Auto moto (suite) AFRICA RACE : Le marathon d’Alioune Sarr pour boucler son budget

Africa Race, le rallye auto-moto créé par l’ancien vainqueur puis directeur du « Dakar », Hubert Auriol, s’élance de Marseille, le 28 décembre prochain. Le motard sénégalais Alioune Sarr prendra part à cette aventure. A la recherche de moyens pour porter les couleurs du Sénégal, il en appelle à l’appui des sponsors.Il fait partie de ces « fous du désert » qui chaque année, partent d’Europe, traversent le Sahara et arrivent au Lac Rose. Le motard sénégalais Alioune Sarr a donc été témoin de l’annulation de l’édition de l’année dernière du « Dakar » au dernier moment pour raison d’insécurité en Mauritanie. Pour 2009, ce rallye a donc décidé d’aller rebondir … en Argentine et au Chili. Pour combler le vide, Hubert Auriol, ancien directeur sportif du « Dakar » et trois fois vainqueur de l’épreuve, a créé l’Africa Race. Une course rallye qui partira de Marseille, le 26 décembre, pour arriver au Lac Rose, le 11 janvier après avoir traversé le Maroc et la Mauritanie. Et Alioune Sarr s’est à nouveau mis en tête de s’aligner dans le peloton. « Pour moi, c’est toujours le « Dakar ». On va passer par l’Afrique et je vais voir les gens que j’aime. On ne peut pas faire l’Argentine et dire que c’est le « Dakar ». En plus, c’est Hubert Auriol qui est le directeur du rallye. C’est une personne respectable qui aime l’Afrique, en plus, qui a de l’expérience. C’est la continuité du « Dakar », souligne-t-il. Pour cette année, le motard sénégalais a décidé de courir sous les couleurs de ses mêmes sponsors que l’année dernière. Mais le problème du budget, principal casse tête des participants sénégalais, est toujours actuel et lancinant. Comme tous les ans à pareil moment. Et Alioune n’est pas épargné. « Je n’ai pas encore bouclé mon budget. Participer à un rallye demande beaucoup de moyens. Pour l’instant, j’essaie de voir de gauche à droite, pour être fin prêt. Mon sponsor principal ne cesse de m’aider mais, cela ne suffit pas. C’est pourquoi, je lance un appel. Ma moto est prête, mais il me faut des pièces de rechange, des frais de route et une assistance technique parce que je n’en ai jamais. Ce qui fait que pendant que les gens dormaient, je faisais de la mécanique », poursuit Alioune Sarr.Cette année, son ambition est d’arriver au Lac rose. C’est pourquoi, il veut rouler moins vite afin de maximiser ces chances et bien arriver à destination. Lors de la dernière édition, il a eu des ennuis mécaniques à Tambacounda, ce qui fait qu’il n’a pas pu terminer la course. « Les organisateurs ont dit que j’étais le concurrent le plus endurant. C’est pourquoi, ils m’avaient permis de monter sur le podium ». Alioune Sarr ne manque pas de déplorer la suspension du rallye l’année dernière du fait « de l’énorme manque à gagner occasionné ». « Africa Race » fera presque le même circuit que le « Dakar ». Et les menaces terroristes ? « Il y a des terroristes partout. Je n’ai pas peur. En plus, Auriol était parti en Mauritanie et il a reçu les assurances des autorités de ce pays. En plus, si les terroristes veulent attaquer, ce sont les Mauritaniens qui vont les attaquer parce qu’ils vont leur causer de gros manques à gagner », ironise Alioune Sarr.OUMAR NDIAYE

Le Soleil http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=40810