Sachant que le passage des motos pourraient causer des dommages environnementaux irréparables, le Conamaq estime nécessaire de réaliser un blocus des routes pour empêcher le passage au pays de cette compétition automobile.
L’ancien chef du Conseil National des Ayllus et Markas de la Qullasuyu (Conamaq), Rafael Quispe, a déclaré que l’itinéraire du Rallye Dakar provoquera des pollutions et destructions environnementales dans les régions qui vont le subir.
Le chef des autochtones, Rafael Quispe, a déclaré que les organisateurs du Dakar 2014 doivent avoir l’autorisation de terres communales d’origine (TCO), Tolapampa, du département de Potosí, car cette course peut passer par cette ville. Sachant que le passage des motos pourraient causer des dommages environnementaux irréparables, il estime nécessaire de réaliser un blocus des routes pour empêcher le passage au pays de cette compétition automobile.
M. Quispe a déclaré envoyer une lettre aux organisateurs en leur demandant d’éviter de voyager sur cette région. Il projette d’établir des barrages pour protester contre l’installation de gardes de la police qui a eu lieu au siège du Conseil National des Ayllus et Markas de la Qullasuyu (Conamaq).
« cette course se produira sur un sanctuaire des peuples autochtones. Pour faire simple, il s’y trouve des fossiles, œufs d’autruche et de quinoa enfouis, il existe des vigognes,
Avant le passage d’une invasion comme le Dakar (…). Il y aurait du avoir une consultation préalable, libre et éclairée, et une étude d’impact environnementale « a t-il déclaré.
Rafael Quispe est en pourparlers avec d’autres organisations autochtones des pays voisins pour obtenir du soutien afin de bloquer le Dakar puisqu’il n’apporte aucun bien ni avantage aux communautés embourbées dans la pauvreté.