RALLYE DAKAR 2024: Mises en bouche

Avec la 1ère étape, on commence par petites touches.
Quelques blessés rapidement soignés et discrètement rapatriés dans les rangs des courageux concurrents tout d’abord pour qu’on ne parle pas de parti pris ni de racisme.
Puis 1er percutage de spectateur qu’on ne nommera pas (ce qui n’est pas nommé n’existe pas) et dont on tait la nationalité.
Une témérité de l’équipe familiale française Lionel et Lucie BAUD, voiture n°229.
Histoire de tester la réaction saoudienne. Au vu de la nationalité de la victime ?
La vérité nous libérera, forcément. Blessé ou mort ?
Pour information, Lionel BAUD s’était déjà illustré dans le rallye de la Mort le 9 janvier 2016, en tuant un berger bolivien de 63 ans avec son Buggy. Sans conséquences.

RALLYE DAKAR 2024: aux taquets

La course satanique des sacrifices humains autorisés est de retour.
L’innovation de cette année : ASO décide, pour la première fois, qu’il ne sera fait mention nulle part d’une quelconque nationalité sur l’ensemble des véhicules engagés !!!
Pour protéger qui, exactement ?

Rallyedakar 2023

En 2022, il y a quand même eu un service minimum.
Quentin Lavalée (20ans) est mort sur la dernière étape (kilomètre 234) en Arabie saoudite.
Tant que ça reste entre nous, ça va.

Rallyedakar2022: au loup!

Au pays de l’embrouille, Rallyedakar est roi.
Un joyeux participant saute dans sa voiture. On crie à l’attentat.
En Afrique aussi, ils ont crié à l’attentat pour déguerpir sans demander leur reste.
Nous suivons l’enquête.

Rallyedakar 2022

Ca y est !

Reparti pour un énième sinistre et médiocre tour de piste, la course de la Mort fait des 8 dans le désert . Uniquement dans le désert.
Il y a en effet interdiction absolue de toucher un autochtone ou une chameau saoudien sous peine de cimeterre ou de pendaison.
Le record à battre cette année 2022 est de 80 morts reconnus.

En effet, l’année dernière nous en avions oublié un : le pilote français amateur Pierre Cherpin (52 ans), qui souffrait d’un traumatisme crânien après une chute lors de la 7è étape du rallyedakar 2021, est décédé lors de son transfert en France .

Rallyedakar2021

C’est reparti!
Edwin Straver , motard néerlandais de 48 ans est mort une semaine après sa chute lors de l’avant-dernière étape du rallyedakar 2020 en Arabie saoudite.
Le record à battre est désormais de 79 morts connus.

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Rallyedakar2020 : 1er mort

12 janvier 2020. Paulo Gonçalves motard portugais, dossard n°8 de 40 ans décède dans un accident de vitesse lors de la septième spéciale du rallye de la Mort. Du jamais vu, l’organisation annule l’étape de demain pour les motos.
Le record à battre est désormais de 78 morts

Morts, Dégâts archéologiques et Corruption: Le brillant bilan du RallyeDakar en Amérique du Sud

11 ans en Amérique du sud : BILAN HUMAIN : 18 morts irréfutables.

Les blessés et rescapés handicapés le resteront à jamais dans l’oubli. Le reste est un inventaire à la Prévert.

ECOLOGIE : Le Pérou, la Bolivie et le Chili s’en souviendront longtemps.
Ces pays ont en commun des sites historiques portent les traces irréversibles des dégâts archéologiques causés par le rallyeDakar.
Le désert d’Atacama restera l’une des zones les plus touchées par ce rallyeDakar avec le bonus du dernier rallyedakar 2019.

Déjà, «Selon les rapports de dégâts préparés par le Conseil des monuments nationaux, de 2009 à 2011, la destruction d’un total de 283 sites archéologiques a été découverte, soit 58,2% des sites enregistrés au départ de la course .
A la fin, un total de 293 sites archéologiques détruits ont été laissés sans examen post-concours », disent-ils sur le site Web de l’Université du Chili .
Plusieurs fondations et groupes ont concrétisé leur souci du patrimoine culturel par des actions en justice restées infructueuses grâce aux relations du rallyeDakar.
«Les géoglyphes ont été modifiés dans le Grand Nord, des sections du Chemin des Incas, des sites de logement et des ateliers lithiques ont été détruits , certains d’entre eux, d’une grande antiquité comme ceux de la période archaïque, ont été détruits en 2009 par la caravane du rallyedakar.
A Punta Teatinos, près de La Serena, des terres ont été détériorées pour le stationnement des motos, où «ils ont également détruit un obus ancien, mais cela n’a pas été considéré comme un dommage par le rallyeDakar», explique Paola González, avocate et archéologue, sur le site. de l’Université du Chili.

MANIFESTATIONS : Controverses et polémiques en Bolivie et au Pérou
En Bolivie, le RallyeDakar a souffert de manifestations sociales.
À leur arrivée dans la ville de La Paz, après le passage de la compétition à Lima en 2018, les gens sont descendus dans la rue.
Des citoyens ont menacé de boycotter la course sur la base de leurs manifestations contre Evo Morales pour le nouveau code pénal promulgué en décembre 2017.
Les manifestants ont également demandé des hôpitaux au lieu du rallyeDakar dans leur pays, faisant irruption sur la scène principale de la Foire des rallyes de La Paz, où ils ont affronté la police locale.

CORRUPTION : L’une des dernières polémiques découlant du passage du rallyeDakar à travers l’Amérique du Sud, a été le scandale de corruption révélé au Pérou.
Ainsi que les médias Wayka.pe l’ ont révélé , il y a eu de graves conflits d’intérêts dans l’attribution des sociétés de conseil en collaboration avec les employés du ministère péruvien de la Culture et les responsables de la définition des offres.
Les enquêtes ont mis à jour les intérêts des représentants du ministère de la Culture qui bénéficiaient des conseils d’entreprises liées à l’archéologie .
En fait, beaucoup de personnes impliquées avaient des liens directs avec l’une des entreprises qu’ils évaluaient, ce qui a permis l’attribution des marchés et autorisations convoités au rallyeDakar menacé de ne pouvoir assurer son édition 2019.

Pris la main dans le sac, ASO n’a plus communiqué qu’en annonçant sa délocalisation en Arabie Saoudite.
Laquelle délocalisation démarre dans les règles de l’art.
2 accidents et 1 abandon pendant les essais avant même le départ officiel.

RALLYEDAKAR 2020: Le record à battre cette année reste de 77 morts connus

Pour la première fois en 42 ans de crimes et de dévastations, le rallye de la Mort formule des «recommandations» aux participants. Il était temps.
Fidèle à son adn, il laisse en Amérique du Sud, un bilan de 18 morts incontestables.
En attendant, ça repart….en Arabie Saoudite!
Le record à battre cette année reste de 77 morts connus.
Claire AYMES

Rallyedakar 2019 termina en el Bololo es la fiesta en Toto

Le 12 janvier 2019,  autre accident bizarre dans le campement où DELWINCHE BERNAL Marcel (69 ans) de nationalité belge a subi une fracture du genou, percuté par un quad non identifié….
C’est vrai qu’il n’y avait pas de caméra comme pour ce particulier anonyme qui a dénoncé le camion n° 533, du participant espagnol Rafael TIBAU.
Pendant le cirque de présentation sur l’Esplanade de la Costa Verde à Magdalena, celui-ci a heurté sa voiture et refusé de le dédommager.

Puis un petit vent de mutinerie s’est déclaré sur le rallyedakar de la triche.
Entre soupçons de discrimination, combines, sales petits coups, arrangements entre amis et autres indélicatesses, l’aventure humaine autoproclamée a continué de sévir.
Ce n’était plus le rallyedakar mais la cour(se) des miracles.
Instrumentaliser de grands malades (au propre comme au figuré)pour mieux les abuser a mis en lumière le visage du rallye démoniaque.
Rallyedakar 2019 finit dans le Bololo c’est la fête à Toto.

Rallyedakar 2019: une première semaine digne de la réputation du rallyedakar

vendredi 11 janvier 2019
1) Un touriste sud africain de 60 ans spectateur du Rallye Dakar 2019 a été heurté dans la ville de ilo par le camion n° 518 du russe Andrey Karginov. Fracture du fémur.

2) Le motard, Santosh Chunchunguppe Shivashankar (35 ans), dossard n°50, se serait polyfracturé tout seul comme un grand sur la route Tacna-Arequipa. il est donné pour mort à l’hôpital Hipólito Unanue.

Rallyedakar 2019: les affaires reprennent.

4 blessés dont 1 très grave

Le 10 janvier 2019, à Blanca Ciudad, le véhicule d’assistance de Fabio CISNEROS, un organisateur du RallyeDakar 2019 au Pérou percute une voiture de type Combi.
Les 4 victimes qui n’avaient rien à voir avec la course maudite

Kari ALLAZI MAOWNER (40 ans),
Virginia VARGAS DE HUANCO (68 ans),
Nancy LLERENA DE CHAVEZ (53 ans).
Evelyn BARRIOS MAMANI (22 ans) ont été évacuées vers l’hôpital Honorio Delgado d’Arequipa.

RALLYEDAKAR 2019: 1ères victimes

Avant-même le début de la course, 2 victimes.

Le Dakar 2019 se déroulera du 6 au 17 janvier 2019, mais il a déjà fait ses deux premières victimes au Pérou: la ministre de la Culture , Patricia BALBUENA , et le vice-ministre , Luis VILLACORTA . Pour un cas de corruption présumée et prise illégale d’intérêts.

Tous deux ont dû démissionner il y a deux semaines après qu’il a été révélé qu’une société du sous-ministre avait remporté un contrat avec le ministère pour évaluer les 44 sites archéologiques protégés afin de déterminer s’ils pourraient être affectés par le passage du rallyedakar 2019.

Les premières mesures prises ont été d’accepter la démission des ministres, de congédier quatre autres fonctionnaires et de déclarer une réorganisation de la direction générale du patrimoine archéologique.

On se demandait bien par quel miracle cette course monstrueuse avait pu se maintenir au Pérou. Maintenant, on sait. Affaire à suivre.

Rallyedakar 2019: Le record à battre cette année est de 77 morts connus

Viré de partout pour cause de promesses financières mensongères, le rallyedakar ne se tiendra cette année qu’au Pérou.

L’ Amérique du sud a tiré ses conclusions : le rallye de la Mort et de la Destruction ne vaut pas ce qu’il coûte. Si les morts et autres accidentés ont fait le buzz espéré, les retombées économiques faramineuses sont des fariboles. C’est nada, macache, walou !

Circonvenir les gouvernements, corrompre les fonctionnaires n’est plus ce que c’était, trop voyant et surtout inefficace. Les procès perdus suivis de d’indemnisations en tous genres sont devenus un gouffre de dépenses insupportable.

Comme il est loin, ce jour de 2014 où il a suffi d’indemniser la famille d’un enfant poly-fracturé avec la somme de 300 pesos (33 euro 50), assortie s’il vous plaît, il faut le préciser, d’un sac publicitaire de chapeaux et de T-shirts rallyedakar…

On ne pourra plus réitérer la rocambolesque aventure du Narcodakar 2010 qui s’est achevé en 2012 devant la cour provinciale d’Ibiza, dans un feu d’artifice de 43 ans de prison cumulées et 470 millions d’amende pour les trafiquants…

« Le jour où il prendra fantaisie aux riches saoudiens, aux américains ou aux chinois ivres de pouvoir d’imposer tous les ans un rallye automobile meurtrier dévastant Europe de part en part, la France se rendra peut-être compte que cette entreprise est une abomination. » En attendant, ça repart. Le record à battre cette année est de 77 morts connus.

Claire AYMES

Reconduction de Claire AYMES à la tête du CAVAD

Le Collectif Actions pour les Victimes Anonymes du Dakar (CAVAD) annonce 1) Claire AYMES est reconduite à l’unanimité à la fonction de porte parole du CAVAD 2) le site STOP-RALLYEDAKAR est de nouveau en ligne. Tous les anciens articles et les vidéos sont publiés et mis en ligne au fur et à mesure des disponibilités des bénévoles. Le CAVAD remercie tous les amis et sympathisants pour les aides et assistances apportées. Le combat continue…

Rallyedakar 2018 : 1 mort très embarrassant

Si les journalistes, veulent s’y mettre aussi, il va falloir commencer par passer un contrat béton avec le Diable.

Le 6 janvier 2018, au kilomètre 56 de la Panamericana Sur. Le journaliste ( stagiaire ou freelance?) équatorien Mario Fernando Calahorrano Macay, venu  couvrir la célèbre caravane de la mort sur moto suiveuse, a percuté et tué sur le coup le péruvien Luis Alberto García Sánchez,(75 ans).

Panique sur le Rallyedakar. Arrestation immédiate et mis au frais du délinquant pour faire annoncer par les autorités qu’il n’avait rien à voir avec la course. Lui, prétend et maintient avoir obtenu un permis provisoire pour entrer dans le pays et couvrir le rallyedakar.

Rallyedakar 2018 : Violents heurts entre manifestants et policiers à La Paz, en Bolivie

« Nous voulons des hôpitaux, pas le Dakar! »

Le 11 janvier à La Paz en Bolivie, une foule de manifestants contre la venue du rallyedakar attendait la caravane de la mort.
Des centaines de personnes, avec des slogans et des banderoles hostiles, se sont opposées à la police qui a utilisé des bombes au poivre et lacrymogènes pour les disperser.
Des bouteilles d’eau vides et des chaises ont été jetées sur un véhicule de l’organisation.
Les pilotes et l’organisation ont été copieusement hués et sifflés aux abords de la cathédrale, avant de nouvelles charges de la police suivies d’arrestations.
D’autres rassemblements massifs se sont également produites dans les sept autres départements et différentes organisations sont descendues dans les rues pour .protester

RALLYEDAKAR, L’HECATOMBE DEPUIS 1979 (2) : ça continue….

RALLYEDAKAR 2016 : 2 morts et 10 spectateurs blessés

Maximo RISO, Argentin de 63 ans, le 9 janvier 2016Diégo PERALTA, Péruvien de 35 ans, le 12 janvier 2016Tous deux tués par le duo Lionel BAUD/Thierry DEZEIRAUD Auto n° 409Et pour la première fois de l’existence de la Caravane de la Mort, le pilote tueur est inculpé et passe en justice.Les dix blessés :   Santino Rodríguez, Morena Góngora, Ainara Albarracin, Luis César Burgos, Yesica Azcurra, Araceli Cabral, Gastón López, Juan Carlos Rodríguez, Franco Stier et son père.Le compteur provisoire : 76 morts connus

Rallyedakar 2015 : 1 mort

6 janvier 2015 -, le motard polonais Michal Hernik meurt le long du parcours de la 3e étape du rallyedakar 201515 janvier 2015 : 2 inspecteurs (les agents 31 et 60) de la course grièvement blessés par un camion d’assistance du rallyedakar. L’un dans un état désespéré.

Compteur provisoire : 74 morts connus

 

Rallyedakar 2014 : 6 morts

Daniel Eduardo Diambrosio 50 ans, journaliste

9 janvier 2013 : Arturo Marquena López (45 ans) péruvien et Humberto Gómez Vera (56 ans), chilien10 janvier 2013 : Thomas Bourgin motard français
Compteur provisoire : 67 morts connus

Rallyedakar 2012 : 4 morts

Jorge Andres Martinez Boero, pilote argentin de moto dossard n° 175le même jour,2 spectateur Luis Marcelo Soldavini, 37 ans, de nationalité argentine et son fils Tomas, 11 ansAu Pérou: 1 spectateur: Mauricio Saldarriaga Riera, 41 ans, de nationalité colombienne

Compteur provisoire: 63 morts connusRallyedakar 2011 : 3 mortsCristian Cisterna Cisterna, 25 ans, électrocutéFabian Demetrio Croix Núñez, 46 ans, électrocutéMarcelo Reales, 42 ans, tué par le pilote Eduardo Amor, voiture 410

Compteur provisoire: 59 morts connus

Rallyedakar 2010: 1 morte

Sonia Natalia Gallardo
Compteur provisoire: 56 morts connus

Rallyedakar 2009: 3 morts

Pascal Terry, motard dossard n° 192. Robert de la Croix Vera Hernández, de nationalité chilienne. Freddy Efraín Arocupiapa Tours, péruvien.

Compteur provisoire: 55 morts connus

Rallyedakar 2008:

Nous sommes sauvés pour une année, ces courageux criminels pas téméraires détalent, non pas devant la détermination des rebelles, mais sur la pression des assurances.

Rallyedakar 2007: 3 morts

Jean-Charles Ghnassia, pilote, le 08 janvier 2007, circonstances de la mort accidentelle dissimuléesElmer Symons, motard, le 09 janvier 2007, accidentEric Aubijoux, motard, le 20 janvier 2007, percuté par un camion.

Compteur provisoire:52 morts connus
QUESTION…CE N’ EST PAS SUFFISANT ???????

ALORS CONTINUONS ET ORGANISONS LE PROCHAIN MASSACRE!

 

 

PARIS-DAKAR : LE TOP 10 DES MORTS LES PLUS STUPIDES SUR LE RALLYE-RAID

(écrit en 2013 et toujours d’actualité)

Le Paris-Dakar vient d’être endeuillé par le premier drame de l’édition 2013.

Une vieille tradition sur le rallye-raid. Souvenez-vous. Cinquante-Cinq (55) morts.

Depuis la création du Paris-Dakar en 1979 par Thierry Sabine, le nombre de décès fait froid dans le dos. « C’est aussi ça, la magie du Dakar », comme dirait notre ami Gégé Holtz en direct du Bivouac.

L’occasion de revenir sur les morts les plus spectaculaires / incongrues / stupides de cette course controversée soutenue, rappelons-le, par le groupe Total.

1979 Le premier décès de cette liste est aussi l’un des plus idiots : alors qu’il tentait de fixer son casque en se rendant au départ de l’étape Agadez-Tahoua, un motard chute et se tue. Déjà, ça commençait mal.

1984 Au Burkina Faso, pour éviter un motard, un concurrent « voiture » se met en tonneaux. Son Range Rover retombe sur des spectateurs, une femme est tuée sur le coup. Dommage collatéral.

1986 – Le mardi 14 janvier, vers 19H00, un terrible accident d’hélicoptère se produit, à 8 kilomètres de Gourma-Rharous, sur les bords du Niger. Thierry Sabine – créateur et organisateur, Nathaly Odent – journaliste, François Xavier-Bagnoud – pilote de l’hélicoptère, Jean-Paul Le Fur – technicien radio, et Daniel Balavoine – chanteur meurent sur le coup. Cinq victimes d’un coup dont le créateur de l’épreuve et une célébrité : incontestablement le « one shot » le plus spectaculaire de l’histoire du Dakar.

1988 – L’édition la plus meurtrière : pas moins de huit personnes trouvent la mort en trois semaines, avec une belle variété de profils : trois « autochtones » (dont deux enfants), un motard, deux co-pilotes et deux journalistes. Grandiose.

1991 – Charles Cabanne, chauffeur d’un camion d’assistance, est tué par balle au Mali. Eh oui, sur le Dakar il n’y a pas que sur la piste qu’on peut rendre l’âme. Et c’est ça qui est beau.

1992 – Gilles Lalay, motard, est malencontreusement heurté sur une liaison par… la Toyota d’assistance médicale ! Là, on touche au sublime.

1998 – Une fillette mauritanienne traverse un rond-point en revenant de l’école… Et paf, le camion !

2005 – Une fillette sénégalaise de cinq ans est heurtée par un camion d’assistance. Classique. Sauf que le camion en question avait quitté la course depuis plusieurs jours et n’avait donc rien à faire là. Bad beat.

2006 – Andy Caldecott se tue à la suite d’une chute au km 250 de la 9eme spéciale, entre Nouakchott et Kiffa en Mauritanie (traumatisme aux cervicales). Il n’aurait pourtant même pas dû participer à la compétition car il n’avait été engagé que par défaut, pour remplacer l’Espagnol Jordi Duran, forfait sur blessure. Qui lui, est toujours vivant.

2008 : vendredi 4 janvier 2008 : conférence de presse pour annoncer la victime de l’année : le Dakar lui-même, annulé par crainte du terrorisme. Sans doute la plus belle victime. Qui malheureusement renaîtra de ses cendres l’année suivante en Amérique du Sud.

Vous pouvez aller signer une pétition pour la suppression du Rallye Paris Dakar sur le site www.stop-rallyedakar.com

Le 10/01/2013 par Julien Maron

http://www.mensup.fr/contenu/a,129725,paris-dakar-top-10-des-morts-les-plus-stupides-sur-le-rallye-raid.html

Los niños destructores (les enfants détruits)

Ezequiel Fernández Moores

En 2006, el Dakar se corría todavía en Africa y era centro de duras críticas por su casi medio centenar de muertos, a razón de casi dos por edición. El Colectivo Acciones para las Víctimas Anónimas del Dakar (CAVAD) pidió su supresión para 2007. No se refería al australiano Andy Caldecott, q uien se mató al caer de su moto KTM a unos 150km por hora en Guinea. CAVAD hizo su pedido por la muerte de Bubacar Diallo, un niño guineano de diez años de edad que había ido a ver al Dakar con sus padres y fue arrollado por la 4×4 del letón Maris Saukans, que se despistó a unos 100km/h. Bubacar fue el noveno espectador muerto en pleno Dakar. Y fue el primero del que se conoció su nombre y apellido. Bubakar bien podría haber sido hijo de Gacel Sayah, el personaje de « Los Ojos del Tuareg », una novela del escritor español Alberto Vázquez Figueroa que cuenta la otra cara del Dakar. El niño fue enterrado esa misma tarde con el rito musulmán y ante los siete ministros de Guinea que habían asistido a la partida de la etapa. No sirvieron ese día los avisos pegados en los árboles en distintos dialectos, los anuncios radiales ni los cientos de soldados que debían controlar a la multitud. El Rally volvía a Guinea luego de diez años. En la última carrera, en 1996, el francés Laurent Gu eguen se mató tras chocar su camión Mercedes con una mina abandonada. Y Marcel Pilet atropelló y mató con su moto a una niña. La expectativa en Guinea por la vuelta del Dakar era enorme y la gente desbordó los controles en la edición de 2006. Bubacar murió cuando un helicóptero lo trasladaba al hospital. El periodista inglés Chris Roper no objetó que un practicante de un deporte extremo se mate, pero sí que mate a otros. « Daños colaterales », ironizó un medio español. El piloto francés Bruno Saby se preguntó ese día: « ¿Vale la pena divertirse así? ». 

En 2007 se mataron tres motociclistas más. El que estalló fue L’Osservatore Romano. El diario oficial del Vaticano calificó al Dakar como « cruenta carrera de la irresponsabilidad » que « amplía de año en año su rastro de sangre. Pero L’Osservatore fue más allá. Cuestionó la exportación de « modelos occidentales » y el « cínico comportamiento » por lanzar « en el desierto a velocidades de locura automóviles, motocicletas y camiones » . El diario vaticano ya había criticado al Dakar en 1988 por su « vulgar exhibicionismo de poder y salud en sitios donde la gente muere de hambre y sed ». Se alineó de ese modo con el pedido de 24 organizaciones no gubernamentales que en 2005 también reclamaron la supresión del Rally por utilizar « como terreno de juego a un continente destrozado por el SIDA, el hambre y el endeudamiento ». Otras críticas fueron igual de duras: « Rally de la vergüenza », « Rally del desprecio », « Aventura colonial y comercial ». « No me entra que un continente que estamos dejando que se muera de hambre y asco se convierta de pronto en pista de escalextric para un puñado de niños destructores que dicen lo duro que es todo y lo mal que lo han pasado en una tierra en la que las familias subsisten al año con menos de lo que vale sólo uno de sus vehículos », protestó un aficionado. Y el diario español El Mundo anunció en un editorial que se replantearía su cobertura del Dakar y se preguntó: « ¿Merece la pena este show que se cobra casi dos vidas cada año, llena de basura el desierto y no aporta nada a los habitantes del lugar? La pregunta queda en el aire, pero los medios de comunicación también debemos hacer autocrítica por haber fomentado este tipo de espectáculo, rodeándolo de una falsa épica ». 

El Dakar se defendió. Habló de contaminaciones y colonialismos muchos más graves que los quince días que dura el Rally, una prueba que comenzó como aventura y se convirtió en negocio privado del grupo francés que publica, entre otros, el diario L’Equipe. El Dakar mencionó los cientos de pilotos que juntaban hasta el último peso para ir al Africa, lejos de ostentaciones millonarias. Rechazó que sus donaciones en cada carrera fueran « pura hipocresía ». Y citó, entre otros, el caso del motociclista italiano Fabrizio Meoni, ganador en 2001 y 2002 y que se mató en la edición de 2005. Sólo después de su muerte, y gracias al cura párroco de su ciudad, se supo que Meoni había establecido un vínculo profundo con Africa. Y que silenciosamente había destinado el dinero de su premio a la construcción de una escuela para doscientos niños en Dakar. Otro piloto contó el caso de Merzougha, la ciudad marroquí que, según dijo, se convirtió en un gran centro turístico gracias al Rally. Una formidable crónica publicada este domingo desde Senegal por C, la revista dominical del diario Crítica de la Argentina, contó que en Mauritania el Rally representaba el 15 por ciento del PBI del país, pero que en Dakar no hay buenos recuerdos. Se cita al Rally como « una máquina depredadora de paisajes vírgenes, como una tromba salpicada de accidentes y como una caravana que cruzaba el oeste de Africa a toda velocidad, dejando a su paso polvo, prostitución y un gran puñado de dólares ». Se trata del mismo Rally que suspendió su edición 2008 por supuestas amenazas de Al Qaeda y se fue de Africa para mudarse estos días a nuestro país, donde fue recibido con generosa cobertura de prensa y enorme calor popular. Argentina, se sabe, es un país de gran tradición fierrera. Pero también se sabe que cualquier hecho puede ser gran noticia a principios de año, cuando pasa poco y nada, y que, de Madonna al Dakar, « cualquier caravana colorida que pise este suelo lo conquista y gobierna », según ironizó el publicista y filósofo Omar Bello en Perfil.

Ñ, la revista cultural del diario Clarín, fue el primer gran medio público que alertó sobre las protestas de arqueólogos y paleontólogos porque los cientos de vehículos del Dakar « pueden destruir los sitios que guardan fósiles y la historia milenaria » en distintas zonas del país. La Secretaría de Turismo, que aportó unos diez millones de pesos en el Rally, y los propios organizadores aseguraron que el Dakar respetará el patrimonio arqueológico y, si es necesario, revisará su ruta, como ocurrió en la segunda etapa, cuando evitó pasar por un cementerio tehuelche. Pero los especialistas consultados por Ñ hablaron del paso por la región de Somuncurá (Río Negro) y Fiambalá (Catamarca), sitios arqueológicos como las Dunas del Tatón, donde « una huella puede durar cuarenta años porque se rompe el equilibrio del desierto », y de yacimientos paleontológicos y fósiles que « constituyen testimonios únicos e irreproducibles que documentan la historia de la vida en la corteza terrestre ». Son numerosas las advertencias de especialistas en sitios de Internet, como también la denuncia ambiental presentada ante una fiscalía en Mendoza, para impedir el paso del Rally. También en Chile hay silenciosas protestas de ambientalistas y de la comunidad mapuche, horrorizados porque el desierto de Atacama será « violado » por « el negocio de la industria petrolera, automovilística y de la prensa

« Llenar las calles de París y otras capitales europeas con bosta de camello por una semana sería, comparativamente, tierno, barato, ecológico, instructivo y una fiesta para todos », ironizó el investigador argentino Andrés Dimitriu, de la Universidad nacional del Comahue, quien se preguntó que pasaría con un Rally Ceuta-Estocolmo, « con africanos o sudamericanos manejando como idiotas pasando por España, Francia, Bélgica, Holanda, Alemania y Dinamarca, pisoteando el fondo de sus granjas o cruzando por sus aldeas ». En su primer día por Argentina, el Rally dejó a un piloto inglés con respirador artificial ya un niño de nueve años embestido por una Mitsubishi. Casi se cumple el pedido de un accidente fatal formulado por un funcionario pampeano, para que su provincia ganara fama en el mundo, aunque luego aclaró que fue sacado de contexto. Hace unos años, un sitio de Internet proponía « Dí la primera estupidez que se te venga a la cabeza ». Y una persona respondió: « Rally Dakar ».

Ezequiel Fernández Moores
Remerciements à L. Scifer

Claire AYMES est reconduite à l’unanimité à la fonction de porte parole du CAVAD

Le Collectif Actions pour les Victimes Anonymes du Dakar (CAVAD) annonce

1) Claire AYMES est reconduite à l’unanimité à la fonction de porte parole du CAVAD
2) le site STOP-RALLYEDAKAR est de nouveau en ligne.

Tous les anciens articles et les vidéos seront publiés et mis en ligne au fur et à mesure des disponibilités des bénévoles.

Le CAVAD remercie tous les amis et sympathisants pour les aides et assistances apportées
Le combat continue…

Assassiner les enfants n’est pas un sport !
To assassinate children is not a sport !
Asesinar ninos no es un deporte !