Le rallyedakar 2014 manque de respect à Evo MORALES, président de la Bolivie

Dans l’esprit de colonialisme décomplexé largement assumé du rallyedakar, un chef d’Etat du tiers-monde ne saurait être sollicité dans le respect. Il ne saurait être partenaire et il est normal de le traiter et le prendre de haut.
Alors qu’ils croulent sous les avanies en Argentine, au Chili et au Pérou, Amaury Sport Organisation, le rallyedakar et leurs médias ont claironné une semaine durant, urbi et orbi  que le Président de la Bolivie, Evo Morales, ferait leur siège pour pouvoir accueillir en Bolivie leur célèbre rallye de la Mort…

Exemples de ces annonces grossières :
Morales essaie de convaincre le Dakar (pour) que le rallye traverse la Bolivie
Morales trata de convencer al Dakar de que el rally pase por Bolivia
Bolivie toque à la porte du Dakar 2014 et le Pérou est en danger

 

Bolivia toca a la puerta del Dakar 2014 y Perú peligra

Remarques du CAVAD qui a patiemment attendu l’annonce officielle intervenue le 20 février 2013 :

Alors même qu’ Etienne Lavigne, directeur de la sinistre caravane reconnaît sur divers médias qu’il « travaille sur le projet bolivien depuis 2 ans » et donc qu’il démarchait de fait diverses autorités boliviennes depuis 2 ans, c’est soudainement un Chef d’Etat mondialement respecté qui sollicite et appelle de ses voeux, « les faveurs» de sa sordide course automobile.
Cerise sur le gâteau, Lavigne n’aurait même pas été présent !
Un président de république en visite officielle aurait donc imploré des subalternes ! Damned !
Il n’y a décidément rien de nouveau sous le soleil.
Nous restons dans la droite ligne du comportement récurrent de rallye Dakar et de son directeur envers les pays dit pauvres du tiers-monde.
Condescendance, injures et vexations quand ce n’est arrogance et mépris.

Dans l’esprit de colonialisme décomplexé largement assumé du rallyedakar, un chef d’Etat du tiers-monde ne saurait être sollicité dans le respect. Il ne saurait être partenaire et il est normal de le traiter et le prendre de haut.
C’est lui qui, forcément demandeur, supplie une bande organisée de criminels européens de venir saccager son territoire, souiller et dégrader les nécropoles et vestiges historiques, tuer impunément ses populations.

Le CAVAD remarquera néanmoins que la fine équipe de communication rallyedakaresque est d’une discrétion de violette quant à ses diverses déboires judiciaires en Amérique du Sud.
En effet, il n’en peut plus de rendre des comptes aux autorités judiciaires, de dédommager les victimes à tour de bras. Ce qu’il n’a strictement jamais subi en Afrique pour le plus grand malheur des populations victimes.
Autre nouvelle dont ils ne parlent pas : la rocambolesque aventure du Narcodakar 2010 s’est terminé en 2012 devant la cour provinciale d’Ibiza dans un feu d’artifice de 43 ans de prison cumulées et 470 millions d’amendes pour les trafiquants.

On cherche où est la bienséance, où sont les plus élémentaires règles de savoir-vivre.

C’est donc ainsi que désormais une troupe de riches délinquants restés trop longtemps impunis se permet de parler d’un chef d’Etat étranger dont il ont d’ailleurs largement besoin car virés du Pérou comme des malpropres ?
C’est au peuple bolivien et à son gouvernement de voir. La communication du rallyedakar est édifiante.