Viré de partout pour cause de promesses financières mensongères, le rallyedakar ne se tiendra cette année qu’au Pérou.
L’ Amérique du sud a tiré ses conclusions : le rallye de la Mort et de la Destruction ne vaut pas ce qu’il coûte. Si les morts et autres accidentés ont fait le buzz espéré, les retombées économiques faramineuses sont des fariboles. C’est nada, macache, walou !
Circonvenir les gouvernements, corrompre les fonctionnaires n’est plus ce que c’était, trop voyant et surtout inefficace. Les procès perdus suivis de d’indemnisations en tous genres sont devenus un gouffre de dépenses insupportable.
Comme il est loin, ce jour de 2014 où il a suffi d’indemniser la famille d’un enfant poly-fracturé avec la somme de 300 pesos (33 euro 50), assortie s’il vous plaît, il faut le préciser, d’un sac publicitaire de chapeaux et de T-shirts rallyedakar…
On ne pourra plus réitérer la rocambolesque aventure du Narcodakar 2010 qui s’est achevé en 2012 devant la cour provinciale d’Ibiza, dans un feu d’artifice de 43 ans de prison cumulées et 470 millions d’amende pour les trafiquants…
« Le jour où il prendra fantaisie aux riches saoudiens, aux américains ou aux chinois ivres de pouvoir d’imposer tous les ans un rallye automobile meurtrier dévastant Europe de part en part, la France se rendra peut-être compte que cette entreprise est une abomination. » En attendant, ça repart. Le record à battre cette année est de 77 morts connus.
Claire AYMES