M. Klaus Hönniger fait face à diverses menaces dont celle de mort parce qu’il continue de prouver scientifiquement les dommages causés par le Rallye Dakar sur les sites paléontologiques du désert Ocucaje et qu’il n’a pas hésité à communiquer ces résultats aux médias.
Ce qui est bien avec le rallyedakar est qu’on reconnaît ses traces de pneus où qu’il passe. Lorsque les africains se plaignaient, on ne voulait pas les croire, les images à la télé étant trop belles pour ne pas être vraies.
Depuis que ce fleuron de l’arrogance et du mépris de l’occident vis-à-vis du tiers-monde sévit en Amérique du Sud, les mêmes reproches reviennent en boucle. On nous aurait donc menti ?
Les procès sont devenus le 2è poste de dépense. Les indemnisations guettent tellement qu’éteindre les feux judiciaires à coup de backchich est devenu un sport à part entière.
Les associations argentines, chiliennes, péruviennes et boliviennes ne se laissent pas intimider et luttent pied à pied.
Circonvenir les gouvernements des pays concernés ne suffit plus. Il ne reste plus qu’une randonnée motorisée honnie et critiquée de toutes parts au point de nécessiter une répression féroce de certains gouvernements.
Les annonces des vertus écologiques et économiques ayant fait long feu pour les populations concernées, l’heure est à la brutalité pure.
C’est ainsi que ne dérogeant pas à ses méthodes habituelles, le rallyedakar menace de toutes les façons possibles les opposants à ses turpitudes. En effet, ASO et son rallyedakar, eux, se rapproche du milliard de bénéfices. Attenter à cette sainte expansion relève du crime contre l’humanité.
Les procédés employés s’avèrent tels que plusieurs lauréats du Nobel ont signé la pétition de la FUNAM demandant au gouvernement péruvien protéger la vie de Klaus Hönninger, le directeur du Musée paléontologique Meyer-Hönninger de Lima (Pérou) et celle de sa famille.
M. Klaus Hönniger fait face à diverses menaces dont celle de mort parce qu’il continue de prouver scientifiquement les dommages causés par le Rallye Dakar sur les sites paléontologiques du désert Ocucaje et qu’il n’a pas hésité à communiquer ces résultats aux médias.
Klaus Hönninger fait partie du groupe des écologistes qui ont demandé très tôt aux gouvernements du Chili, le Pérou et l’Argentine de se pencher sur les dommages environnementaux et culturels provoqués par le rallye ainsi que la légalité globale de cet événement.
Les groupes de la mafia en cheville avec le rallyedakar ont si bien menacé Klaus Hönninger et sa famille, qu’ils ont dû être emmené dans des endroits secrets et changer régulièrement de domicile pour protéger leur vie.
Ces pratiques mafieuses ne l’ont pourtant pas fait taire. Bien au contraire, les menaces ont généré une condamnation internationale et un nouveau discrédit pour le Rallye Dakar.
Des copies de la lettre et la requête envoyées au gouvernement péruvien ont été envoyées :
au Président du Comité du patrimoine mondial congrès (Ramon Kobashigawa Kobashigawa),
au Président de la Commission de la Justice et droits de l’homme du Parlement (María Soledad Pérez Rodríguez Tello),
aux membres du Congrès du Pérou :
(Yohny Lescano Ancieta, Dr. Alejandro Aguinaga Recuenco,
Kenji Gerardo Fujimori Higuchi),
au défenseur du peuple du Pérou (Eduardo Miguel Mora, Madrid)
à la Fondation Right Livelihood Award (Ole von Uexküll),
à Amnesty International
et à la Commission des droits de l’homme de l’OEA (Organisation des États américains)
Claire Aymes