Chili/Argentine: 2è pétition demandant la suppression du rallye Dakar

Thomas Poussard s’inquiète, à juste titre, de l’avenir du désert d’Atacama
Tout est allé très vite.
A peine une semaine après l’annulation du rallye Dakar à cause des menaces terroristes, les gouvernements chilien et argentin ont envoyé à Paris des représentants pour séduire ASO, l’organisateur français de la course.
Tellement vite qu’il a presque aussitôt été annoncé que les deux pays accueilleraient conjointement le rallye en 2009.ASO doit faire une déclaration officielle le 10 février prochain.
Selon Óscar Santelices, le directeur du Sernatur, les retombées économiques seraient juteuses, et ce serait une aubaine pour promouvoir l’image du Chili comme destination touristique. Sans doute, mais à quel prix ?

Atacama
Le Chili veut son rallye. Et il est fort probable qu’il l’ait, avec six étapes prévues dans le nord du pays, et une journée de repos à Vina del Mar –les neuf autres étapes, dont le départ et l’arrivée, étant prévues en Argentine.

Mais les Chiliens, que veulent-ils ?
Veulent-ils voir leurs belles terres traversées, polluées, voire saccagées par une caravane de 2.500 personnes, de fous du volant et du guidon assoiffés de vitesse ? Veulent-ils voir les merveilles naturelles du désert d’Atacama risquer d’être endommagées pour le bon plaisir de quelques centaines de concurrents qui souillent la nature comme si c’était leur propre jardin ?
Veulent-ils voir débarquer les caméras de télévision françaises qui, avec leur miroir déformant, vont probablement montrer les Chiliens comme s’il s’agissait de pauvres neuneus vivant dans le dénuement d’un pays du Tiers-Monde, alors que le Chili, pays en développement, est le plus riche d’Amérique Latine ?
Le gouvernement chilien et quelques entreprises ont peut-être à y gagner en terme d’image, mais qu’y gagnent les Chiliens eux-mêmes ?
Rien.

Suppression
A l’heure où, plus que jamais, l’on sait qu’il faut protéger l’environnement, que les ressources en pétrole se raréfient, il est aberrant de vouloir continuer à organiser de tels rallyes, véritables caravanes de la mort.

Et je ne parle pas que des enfants régulièrement tués par accident, mais aussi des dommages causés à l’environnement.
C’est pour cette raison que j’ai créé cette pétition demandant que le rallye Dakar ne soit pas « déménagé » en Amérique Latine, que l’on n’aille pas offrir les merveilles naturelles de l’Atacama à cette course saccageuse, et, in fine, la disparition pure et simple du rallye.

Thomas POUSSARD. (www.lepetitjournal.com – Santiago) mercredi 6 février 2008
Journaliste français expatrié au Chili, guide de tourisme à Valparaiso et écologiste dans l’âme.
Lien pour signer la pétition
http://www.lapetition.com/sign1.cfm?numero=1514

Mort du Dakar?

Écrit par John Edward Tang

Mort du Dakar ?

Remarquez qu’avant de mourir, ce rallye en a expédié plus d’un dans les pâquerettes.
Voyons voir la liste de ces malchanceux :
1982 : un petit malien
1984 : une femme Burkinabé
1985 : un petit nigérian
1986 : rien. Y aurait-il du laisser-aller ?
1987 : rien
1988 : les affaires reprennent : deux femmes et un enfant : rattraperait-on le temps perdu ?
Entre 1988 et 1996 : miracle ; personne ne passe sous les pneus des 550 abrutis en voiture, 4 X 4, camions, motos.
1996 : un petit guinéen y laisse sa peau
1997 : rien ; on respire !
1998 : 5 mauritaniens, belle récolte !
De 1998 à 2005 : c’est la disette, même pas un piéton glisseur à se mettre sous les roues ; c’est à désespérer de la race noire…
2005 : une fillette de 5 ans…
2006 : deux garçons de 10 et 12 ans2007 : la triste série continue.
Et les écolos ? Un motard sorti de son bled du fin fond des champs de betteraves, Christian Dequid.Un phénomène : « les gardes-bouts de ma moto sont en fécule de pomme de terre ». déclara-t-il tout fier.
J’en rigole encore.
Cette année, les héros de ce rallye ont été privés du safari piétonnier.
C’est injuste mais c’est ainsi.
21 janvier 2008 | BetablogAuteur
http://www.betapolitique.fr/

Questions au Paris-Dakar

Article écrit par VJ Stasse en  2002 et toujours d’actualité

Le Paris Dakar 2002 va bientôt commencer et je souhaite que ce soit, une fois encore, un succès pour tous les participants et que ces derniers en gardent un souvenir impérissable.
Je voudrais cependant partager certaines réflexions avec les organisateurs, en espérant que celles-ci seront prises en compte dans les préparations des éditions futures afin de les améliorer. Ce raid est magnifique d’un point de vue sportif et humain. Malheureusement, il relègue au second plan ce désert qu’il traverse pendant la plus grande partie de son parcours.

La volonté de Thierry Sabine était de ne laisser aucune trace de passage. Je sais qu’un travail immense est fait pour qu’aucun déchet ne demeure et je veux croire que cela est fait de façon impeccable.
Hélas, ce qui ne peut être effacé, ce sont les traces laissées par les véhicules. Si dans les dunes le vent efface rapidement toute empreinte, ailleurs, les traces innombrables laissées par les motos, les voitures et les camions marqueront le sol pendant des dizaines d’années.

En effet, dans ces régions, la surface du sol s’est constituée lentement au cours des siècles et se compose de milliers de micro organismes, et ne se régénère qu’avec une extrême lenteur. Je connais bien le désert pour avoir, entre autre, fait partie en 1963, d’une expédition belge qui a effectué la première traversée du Sahara d’Ouest en Est.
En Lybie, nous avons pu voir les traces laissées pendant la guerre, par la division Leclerc entre le Tchad et l’oasis de Koufra, soit après une vingtaine d’années. En Namibie, le gouvernement est extrêmement strict.
Il est tout simplement interdit de circuler hors piste dans le désert.

J’ai un ami dans ce pays qui, avec quelques autres, a developpé une réserve de plus de 200.000 hectares en bordure du désert du Namib. Lorsque l’on traverse cette région et que l’on se voit obligé de faire demi-tour, il arrive bien souvent que l’on soit contraint à faire plusieurs kilomètres en marche arrière dans ses traces pour éviter de former de nouvelles traces (laissées par un simple demi-tour !) qui seraient autant de cicatrices indélébiles. Quel respect pour la nature !

Le désert, c’est le silence ! Comme le dit Théodore Monod, grand spécialiste du désert pour y avoir passé plus de soixante années de sa vie : « … le désert aime le silence … « .
Il est dommage que la plupart des concurrents d’un Paris – Dakar reviendront d’Afrique sans aucune connaissance de ce désert.
Avec un peu de chance, pendant quelques instants épargnés par la poussière soulevée par les véhicules, ou traversant soudainement une zone moins exigeante en concentration, pourront-ils aperçevoir brièvement, et à toute vitesse, quelques uns de ces paysages uniques, mais sans sortir néanmoins du bruit assourdissant de leur machine. Quelle pollution que le bruit.
Le Sahara est aujourd’hui fragilisé.

Monod nous rappelle que, si l’on va au désert, il faut « …en respecter les habitants, les animaux, en écouter les leçons, dont la pure simplification de la vie, alors que les mégalopoles nous submergent de superflu dans tous les domaines …., ainsi le Paris – Dakar au goût de conquête.
Le Sahara, c’est le nouveau monde. Les hommes y arrivent bottés, casqués. Ils viennent chercher l’aventure dans ces terres vierges, mais il veulent avant tout se conquérir.
Même dans ces lieux vierges, ils restent les comédiens d’une société qui se joue la comédie …. » Il poursuit : « …. Des jeunes découvrant le globe dans son état virginal, voilà qui peut éveiller des vocations, leur permettre de s’affranchir du gavage de cerveau vidéo technique qui risque d’en faire des mutants …. »

Je crois que ces textes portent à réfléchir. Je veux être convaincu que les organisateurs de la course ne peuvent qu’être touchés au fond du cœur, car lors des nombreuses reconnaissances qu’ils ont faites, ils ont sans doute ressenti ce qu’est réellement le désert lorsqu’ils s’y sont retrouvés presque seuls, sans une armada d’engins motorisés couverts par une foule de médias …..
Autre ambiance !
L’on ne peut que penser à Saint-Exupery, à Charles de Foucauld, à Roger Frison Roche et à tant d’autres acteurs ou peintres du désert dans sa réalité et sa richesse immense. Je crois qu’il leur aurait été odieux d’imaginer de rallye sous sa forme actuelle qui fait fi de toutes les valeurs du désert.

On peux dire qu’aujourd’hui, il reste dans le monde trois espaces plus ou moins vierges de notre agitation moderne : les déserts, les montagnes et les océans. Hélas, la pression de nos civilisations sur chacun se fait de jour en jour plus forte.

L’ambition de l’homme, et une pression médiatique énorme avec, il faut bien le dire, les profits qu’elle génère pour certains, risque de détruire à jamais ces territoires privilégiés de notre planète.
Le monde, avec tous ses espaces, n’est-il qu’une place de jeu pour la seule satisfaction de l’homme dit civilisé ?
André Malraux disait que le vingt et unième siècle serait spirituel ou ne serait pas. Je crois que cela doit nous donner à réfléchir et à repenser ce que nous avons fait pendant des années.
Soyons clairs. Je ne suis pas contre ce rallye, mais contre sa forme et son terrain de jeu.

J’ai été élevé au milieu du sport automobile. Mon père était directeur du journal Les Sports – l’équivalent en Belgique du journal l’Equipe en France – et plus tard fondateur de la revue Sports Moteurs.
Il a lui-même participé à de nombreux rallyes et remporté Liège-Rome-Liège en 1955 avec Olivier Gendebien. J’ai connu tous les grands pilotes de l’époque : Ascari, Fangio, Moss, Clarke, Gendebien, Frère ….. c’étaient mes héros.
Mais le monde a changé, et le terrain de jeu de l’automobile doit peut être, aujourd’hui devenir restreint, dans l’intérêt des générations futures, sous peine de perdre beaucoup de son âme.

Je pense plus particulièrement aux concurrents du Paris-Dakar eux-mêmes qui ne connaîtront JAMAIS le désert tel qu’il est. Quel dommage …. Pour eux !!!!

En guise de conclusion, je voudrais citer ce paragraphe tiré des « Sept Pilliers de la Sagesse » de T.E. Lawrence, au chapitre III, décrivant un palais abandonné au milieu du désert :A la fin Dahoum m’entraîna : « venez sentir le parfum le plus doux » : nous entrâmes dans le corps du logis et la, dans l’embrasure des fenètres béantes sur sa façade orientale, nous pûmes aspirer à pleine bouche le souffle sans effort ni tourbillon qui palpitait en frôlant les murailles. il était né, ce souffle vide du désert, quelque part au-delà du lointain Euphrate, et pendant des jours et des nuits il s’était traîné sur une herbe morte, rencontrant son premier obstacle en ce palais ruiné élevé par la main des hommes, il paraissait s’attarder autour avec de puérils murmures.
« Voilà bien le meilleur parfum, dirent mes guides : il n’a pas de goût ». Senteurs et luxe ne valaient pas pour eux une pureté ou l’homme n’avait point de part.

QUI, parmi les participants du Dakar, a pu sentir cela dans l’agitation et le vacarme des bivouacs ?

V J STASSE Janvier 2002

Amaury Sport Organisation est trop cupide pour arrêter le Dakar

Le riche et arrogant rallye Dakar qui s’abat tous les ans sur l’Afrique telle une nuée de sauterelles, flingué en plein vol par une missive menaçant les vies blanches a-t-on prétexté.

Des participants pleurent à l’unisson, errants d’un média complice à l’autre. ASO l’âme en peine, clame son amour pour l’Afrique, depuis que son portefeuille en berne bat la chamade. Cirque plaisant si l’humanité de cet escadron de la Mort ne s’arrêtait pas où commencent ses profits financiers.

Ce safari humain annuel représente 30 à 40% des bénéfices de la société organisatrice Amaury Sport Organisation. Il est si vital que lorsque des rebelles armés s’invitent, le rallye Dakar privé de désert sombre derechef dans la paille.
Malgré 500 journalistes au bas mot, représentant 300 médias scandant un humanitaire canular dont ASO, d’une discrétion de violette, est incapable de faire état dans un débat public contradictoire pourtant réclamé depuis des années par le Cavad.
A qui profite la chape de plomb et le silence des médias? A l’Afrique ou à ASO ?

ASO n’œuvre ni dans l’humanitaire ni dans l’écologie. C’est une entreprise chargée de générer du chiffre d’affaires. Les concurrents du rallye Dakar ne viennent pas faire de l’humanitaire ni de l’écologie mais s’éclater selon leurs propres termes.
Pour cela ils versent des sommes énormes.
A l’Afrique ou à ASO ?

L’humanitaire, alibi permanent: 30 ans de morts et de dévastation sur le continent pauvre.
Pas 1 école, pas 1 dispensaire.
Des morts à profusion, 53 morts dont 9 enfants noirs. Vu la propension maladive d’ASO à occulter les morts gênantes susceptibles de plomber ses statistiques, on peut douter de ce chiffre.
De nombreux médias achètent à prix d’or les droits de retransmission.
A qui cela profite t-il ? A l’Afrique ou à ASO ?

Ni le rallye Dakar ni ses concurrents n’ont jamais rendu de compte lors des accidents meurtriers sur les populations locales noires. Les assurances d’ASO ne dédommagent jamais les victimes noires de leur sinistre course. Elles seraient ruinées, vu l’hécatombe.
A qui cela profite t-il, à l’Afrique ou à ASO ?

Pas de garde à vue, pas de condamnation, pas de dédommagements aux victimes et familles africaines. C’est fort de l’impunité que des délinquants routiers connus, multi-récidivistes et multi-condamnés se retrouvent régulièrement sur le ligne de départ.
Pour mémoire, l’assassin de Boubacar Diallo (10ans) en 2006, Maris SAUKANS était partant sur le Dakar 2008 sous le dossard 352.
ASO dit faire de la sécurité sa priorité à coup de rubalises ( à 3,10 € le rouleau de 100 mètres, cela ne fait pas cher la signalisation) et de porte-voix.
Dire qu’il est suffisant que la sécurité des villageois soit assurée par le passage avant l’étape d’équipes avec haut-parleurs est caricatural du mépris porté à l’Afrique et à sa population.

Quand on a vu un Peterhansel polluant délibérément un point d’eau vital pour les populations locales, sans être inquiété, on peut évaluer la dimension écologiste du rallye Dakar.

Des esprits chagrins dénoncent le manque à gagner de artisans locaux qui confectionneraient des T-shirts, casquettes et autres colifichets pour l’occasion.
On voit mal les concurrents faire des emplettes à 150 km/heure lorsqu’ils traversent un village alors que le chrono tourne.

L’Afrique n’a pas besoin du Dakar pour vivre ni émerger.
L’Afrique a besoin de jeux olympiques et de coupes du monde et surtout qu’on cesse de la prendre pour un terrain de jeu.

Le malfaisant Dakar est en outre parfaitement autonome sur le ravitaillement. Rien n’est acheté sur place. Le bivouac est hermétiquement interdit aux étrangers.
A qui cela profite t-il, à l’Afrique ou à ASO ?

Ce ne sont pas les étranges et suspects aller et venue nocturnes, qui font travailler les artisans locaux.Il faut supprimer ce rallye mortifère qui ne perdure que pour les sommes colossales engrangées par ASO pour ASO.

Le Dakar est une telle pompe à fric que les organisateurs ne sauront refréner leur cupidité jusqu’à l’année prochaine.
Nul doute qu’ASO va très vite trouver un moyen de se renflouer au plus vite.II y a, probablement, une tromperie dans une parole si généreusement distribuée et relayée.
Il était plus que urgent pour ce rallye rattrapé par ses turpitudes de sortir du guêpier.

Qui peut croire qu’ ASO soucieuse d’un chiffre d’affaire conséquent, qui a déjà lancé leur course lucrative dans des conditions de menaces semblables s’arrête uniquement pour la sécurité de concurrents?
La raison est forcément financière.

La sécurité des uns ou des autres étant le moindre souci d’ASO, il n’y a de plausible qu’un désengagement des assureurs éreintés par l’indemnisation de la cuvée mortellle du Dakar 2007( 3 concurrents européens, les seules victimes qui justement sont indemnisés).
Une disparition officielle admise sur l’autel du respect de la vie des concurrents blancs, permet une sournoise renaissance en Afrique sous les traits paternalistes de la Transafricaine Classic, rodée depuis 2 ans par un ancien directeur du rallye Dakar et dont le tracé et les sponsors sont exactement ceux de feu rallye Paris-Dakar.
Un adage africain dit que si la chèvre broute là où elle est attachée c’est là aussi que le serpent vient la mordre.

Claire Aymes.

Le criminel amoureux multi-cartes

Par Claire Aymes et MBOA,
du Collectif Actions pour les Victimes Anonymes du Dakar (*).

faut-il supprimer le Paris-Dakar ? ( publié par l’Humanité du le 12 janvier 2008)

L’adage dit : « Lorsque l’on aime, on ne compte pas. » Pourtant, nous démentons chaque jour ce principe qui permettrait de distinguer les escrocs de l’amour de ceux qui posent des actes concrets.

Les amoureux de l’Afrique ; ceux qui, par un élan de générosité, de philanthropie inexplicable sont toujours là pour elle, oubliant, par une incroyable amnésie, la misère de l’Europe.

Ceux qui n’attendent rien d’elle, qui lui donnent tout et seraient même prêts à donner leur vie pour elle s’il le faut ont, depuis hier, été contraints à compter ; démentant le fameux principe qui régit les relations amoureuses saines.

Ces amoureux qui l’adorent comme ils adorent le CAC 40, c’est-à-dire lorsqu’ils lui soutirent un maximum de fric. Mère Afrique, mais qu’as-tu donc à faire fuir tous ceux qui t’adorent, qui disent vouloir t’aider sans arrière-pensée aucune ?

Hier, tu t’es montré ingrate et odieuse à l’endroit du rallye Dakar. Pourtant comme l’Arche de Zoé dont certains membres du Dakar sont les parrains, il venait te sauver selon cette loi suprême inscrite dans les gènes de chacun de ses concurrents.

Cette loi étrange qui les pousse, sans que tu aies à demander, à venir à ton secours, à sauver ta progéniture à l’insu de ton plein gré.
Un tel acte de philanthropie, d’une si extrême et si désintéressée générosité, le trouveras-tu encore ? Pas si sûr !
Aujourd’hui, ce n’est pas seulement un bienfaiteur que tu fais fuir, mais un amoureux comme lui seul sait t’aimer.

Le rallye Dakar regroupait tous et toutes celles qui sont tombés amoureux de toi et qui comptaient te sortir de l’anonymat et de la pauvreté dans lesquels tu sombres. Ils se sont déclarés tes ambassadeurs pour te représenter et te présenter au monde sous les plus beaux atours.

Avec plus de 500 journalistes de 300 médias différents, c’était tout bénéfice. Mais qu’est-ce qui t’a pris d’éconduire un amoureux aussi passionné et multitalent que celui-là ?D’où sortent ces faméliques rebelles armés ?

Comment vas-tu maintenant distraire les enfants qui attendaient chaque année le retour de ton amoureux pour trouver du bonheur et s’extasier à chaque vrombissement de sa puissante, cynique et mortelle mécanique ?

Mère Afrique, n’as-tu pas compris que, pour que ton amoureux ne compte pas ce qu’il perd dans votre relation, il fallait que tu taises et acceptes inconditionnellement les souffrances d’un amour que tu décris comme tentaculaire, asphyxiant et mortel pour toi et tes enfants ?
N’as-tu pas compris que ton amoureux se délecte de ta souffrance pour se sentir viril et utile ?

Seul réconfort, grâce à ces dernières nouvelles, mère Afrique, nous savons désormais que ton amoureux, lui, compte l’amour qu’il te porte.
Il compte lorsque ses partouzeurs et lui sont menacés.
Il compte dès lors que tu lui fais comprendre que tu n’aimes pas sa façon de t’aimer ; dès lors que tu lui dis qu’en tuant tes enfants, tu n’es plus capable de le supporter.
Alors il compte ; oui, il commence à pleurnicher, il t’accable et prétend même que tu gâches ainsi ta vie.

Il dit qu’il ne viendra plus te soigner, amuser tes enfants.
Il te menace de prendre d’autres maîtresses qui seront comme par hasard exotiques mais surtout pauvres et dociles.
Cessera-t-il aussi de venir chercher ce qu’il y a dans ton sol ?
Il estime ses pertes, non pas dans ce qui sort de ses efforts, de ses poches mais bien de ce qu’il ne peut plus soutirer en te violentant, en souillant et polluant tes enfants et ton sol.
Tout ce qu’il perd en ne t’exploitant plus.

Comme il a compris que tu n’es plus dupe de son vil manège, il pose le dernier acte ignoble en te léguant à son fils adultérin Transafricaine Classic.
Pour bien te faire comprendre qu’il t’anéantira d’une manière ou d’une autre, et ce, dès cette année.
Si je peux me permettre un conseil, chère mère Afrique, fais attention dorénavant à ces amoureux qui viennent d’ailleurs en te parlant d’humanisme et d’amour, car ils sont plus intéressés par les richesses que tu rapportes que par toi-même.
Mais il faudra aussi, hélas, te méfier de certains de tes enfants ingrats.
Ceux-là qui pactisent avec les amoureux que tu renvoies et qui aujourd’hui encore regrettent que tu aies éconduit ton criminel amoureux multicartes.

Car comme les voleurs et les violeurs occidentaux, ils parlent d’Afrique, mais leur coeur ne pense qu’au fric comme le soulignait déjà le sage Francis Bebey.(*) http://www.stop-rallyedakar.com

Rallye Tripoli-Paris, suites et fin

Les étapes se suivent et se ressemblent.
Comme le rallye de la honte Dakar, le Tripoli-Paris est bu jusqu’à la lie.

Aujourd’hui c’était « partie de chasse à Rambouillet ».
Les concurrents ont donc été priés de troquer les véhicules contre des fusils, des carabines et des mitraillettes. Ce qui n’a pas plu à Jean, fils de l’Homme, grand favori décrété.

Connaissant le caractère fantasque du bouillant Colonel, on savait bien qu’il allait se passer quelque chose, mais on ne savait pas que cela allait être aussi grave.
Prévoyant un manque de gibier possible à cette époque de l’année, le Guide a exigé un lâcher de députés UMP dans le bois.

Pour la France humiliée a alors commencé une farce tragique et comique.
Imaginez Jean-François Copé, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, Christine Boutin, Hervé Mariton, Yves Mariani, tous une cible rouge dans le dos.
Brice Hortefeux n’y a pas eu droit, sa tête rousse le dénonçant suffisamment.

Kadhafi a mis 2 cartouches dans un fusil, 21 dans la bandoulière et 18 dans le burnous.
Les fusillots libyens étaient bien entendu accompagnés de quelques collabos locaux chargés de désigner les parlementaires dont la disparition ne serait pas une grande perte pour la nation.

Aux premiers tirs de fusil, cela a été extraordinairement émouvant.
Nicolas S. a prestement voulu monter dans un arbre. Façon de parler puisque tout le monde a eu l’impression qu’il passait son temps à en redescendre.
Il n’avait en fait rien à craindre puisque les volatiles qui intéressaient le Guide étaient surtout les 40 défenseurs de la loi du 23 février 2005 (« les bienfaits de la colonisation ») ainsi que ceux de l’amendement sur les ADN,

A chaque coup de fusil, il tombait quelqu’un ou quelque chose.
Nous avons pu assister à un festival de voltiges sans accessoires, doubles sauts périlleux et triple salchow.
Extension des jambes et glissades sur les rotules avec rétablissement sur le dos. Sauts avec tournoiement dans l’air et réception dans les buissons.
Il flottait dans l’air une odeur de sang.

Le Colonel Kadhafi, lui, a tranquillement épuisé ses munitions et réclamé un fusil d’assaut : il venait de repérer au loin, Rama Yade, tresses au vent, venue s’enquérir de son bien-être.

Il avait tout de même été prévu qu’on n’achève pas les blessés.
A l’issue du safari libyen, le Guide, grand seigneur, a eu un geste humanitaire. Il a fait conduire les rescapés dans l’hôpital de campagne ultra-sophistiqué qui accompagne sa caravane.
Ce geste a été apprécié car ceux qui n’avaient pas pris de plombs dans les pieds en avaient plein les fesses.
Comme pour les autres étapes, le tandem Dassault a été disqualifié pour avoir voulu utiliser un Rafale.

L’homme qui a réussit à effectuer une ballade sur la Seine en faisant bloquer les quais, qui a pu réquisitionner le Louvre jeudi après-midi et le château de Versailles vendredi, avant de terminer par une partie de chasse dans le forêt de Rambouillet s’en ira samedi. Nous n’avons pu savoir si il fera une remise personnelle de trophées.
A dans un an pour la 2è édition du Tripoli-Paris.

L’humiliation de la France a été totale, le Guide et ses 400 accompagnateurs ont pu exercer leur adresse au tir sur les « dindons de la farce ».
« La France n’a pas d’ami ou d’ennemi, elle a seulement des intérêts ! » a émis en son temps Louis XIV.
Un dicton africain dit également que l’appât du gain et la bêtise vont souvent de pair.

Collectif Actions pour les Enfumés du Tripoli
Enfumer les blaireaux n’est pas un sport !
To enfumate the blaireaux is not a sport !
Remerciements à A2N et à R.Lamoureux

Le rallye Tripoli-Paris détrône le Dakar

Remerciements à Parallax / Denis

Quelques jours avant le rallye de sinistre mémoire Paris-Dakar, un nouveau rallye-raid le Tripoli-Paris a déferlé sur la France comme une multinationale sur une république bananière ou comme un homme politique sur une magouille.

Une horde de luxueuses limousines, 400 concurrents au bas mot, riches et arrogants, sans foi ni loi, mettent le feu humanitaire sur toutes les places parisiennes, bloquant les ponts au grand désarroi des populations indigènes qui n’en peuvent plus. Mais comment faire ?
Le bivouac présidentiel agrémenté d’une tente bédouine trône dans les jardins de l’Hôtel Marigny.

Chaque jour est une spéciale en elle-même.
De l’Unesco à l’Elysée, de la Tour Effel au palais Bourbon, les politiques en avalent leurs chapeaux de rage, mais l’appât du gain est le plus fort.Il n’y a pas encore de mort, grâce aux mesures de sécurité draconiennes mises en place par le vigile en chef, organisateur de la course, un certain Nicolas S.Brice Hortefeux., directeur sportif promu au rang de GPS innove en plaçant ses enfants sur le parcours. En effet, ces petites têtes rousses servent utilement et gratuitement de balises de détresse.
L’intendance étant complètement assurée par les autorités libyennes, les autochtones ne pourront bénéficier d’aucune retombée économique de ce rallye-raid.

Entre les promesses fallacieuses et les déclarations mensongères, finalement, tous les efforts consentis, les humiliations subies n’ont accouché jusqu’à présent que d’une souris verte.
Dans la catégorie « Motard », Jean Sarkozy, grand favori, dossard n°666 a pris la tête de la course.A suivre….

Collectif Actions pour les enfumés du Tripoli
Enfumer les blaireaux n’est pas un sport !
To enfumate the blaireaux is not a sport !

Rallye Boucles de la Seine: 1 mort 4 blessé. Rallye annulé

La nature et l’actualité font parfois bien les choses.

Depuis le début de l’année le bilan français des accidents de rallye est terrible : 14 accidents ont causé la mort de onze personnes, dont sept pilotes et co-pilotes et quatre spectateurs dans les rallyes automobiles.

Le 21 octobre 2007, Rallye des Boucles de la Seine:
Frédéric Hervieu, pilote de la région, âgé de 33 ans, a perdu le contrôle de son véhicule BMW pour aller percuter un groupe.
Bilan : un mort, un blessé grave et trois blessés légers.

Denis Delahaye, 46 ans, originaire de Honfleur, demeurant à Touttainville dans l’Eure, qui faisait partie des commissaires de course bénévoles est décédé.
Mathieu Breval, demeurant à Saint-Maclou dans l’Eure, également de l’organisation, dans un état critique, a été transporté par hélicoptère au Centre hospitalier de Rouen.
Les trois blessés légers sont un spectateur, le pilote et le co-pilote, Vincent Andrieu de la BMW à l’origine de l’accident.

Rallye immédiatement arrêté.

Le 12 septembre dernier suite à la mort du petit Simon, 5 ans, à Béthune, Mme Alliot-Marie avait annoncé, à l’issue d’une réunion sur la sécurité des rallyes automobiles, un ensemble de mesures portant sur la sécurisation « des circuits, du public, et sur l’aptitude des pilotes ».
Figurait notamment au nombre de ces mesures un système de balisage renforcé « pour que les spectateurs restent en dehors » de la course.

Les dégâts humains bien réels que provoquent les rallyes automobiles en France forment enfin l’opinion publique française et amènent de plus en plus à une prise de conscience sur les réalités du sinistre rallye Dakar:
30 ans de dévastations, 53 morts dont 9 enfants.

Claire Aymes Collectif Actions pour les Victimes Anonymes du Dakar
http// www.stop-rallyedakar.com
Assassiner des enfants n’est pas un sport !
To assassinate children is not a sport

Béthune à l’épreuve du Dakar

Test grandeur nature du Respect des Populations Africaines

Par la voix/voie de son porte-parole Claire Aymes, le CAVAD [le collectif Actions pour les victimes Anonymes du Dakar] interpellait les chefs d’états africains concernés par la mécanique mortelle à une prise de responsabilité. Cette interpellation qui n’est pas la première, faisait suite à la réaction des autorités françaises de déjà s’interroger sur les bienfaits d’une telle course qui a coûté la vie à un jeune garçon de 5 ans, Simon de son prénom.

L’émoi que cet accident a suscité dans la ville et même auprès de certains férus du volant (qui ont décidé de ne pas continuer la course) a eu pour conséquence de réveiller et peut-être de sensibiliser le gouvernement français qui, par son ministre de l’intérieur a posé le problème en termes de responsabilité des conducteurs et non de celle des spectateurs.
Une avancée, pour une question qui laissait indifférente ou alors une question qui ne pesait pas lourd face aux enjeux économiques derrière.

Hier donc, Claire Aymes dont l’engagement pour ces questions comme sur bien d’autres n’est plus à démontrer, nous apprenait la décision du comité d’organisation du rallye béthunois de mettre un terme à cette course. La mauvaise foi des organisateurs et les accusations fallacieuses à l’endroit des autorités ont permis cette décision.

Nous ne pouvons que nous réjouir d’une telle prise de conscience.Si l’intransigeance et la détermination des autorités françaises sont à louer, il demeure une interrogation quant au méga Rallye Dakar. Méga par le nombre des participants, de la logistique dédiée aux seules coureurs aussi, mais aussi méga par le nombre de morts côté africain que cette course cause. Les pertes humaines incommensurables ne font pas oublier les dégâts environnementaux : Empoisonnement et pollution volontaires (Peterhansel lors du précédent rallye lavait son moteur dans un puits d’eau) des cours d’eaux, des sols par des huiles sales et usées déversées ci et là sans égard etc…Les animaux tués exprès; Bref le Rallye Dakar est une cause de mortalité à ne pas négliger comme le clament certains villageois dès lors qu’ils ont l’occasion de s’exprimer sans intimidations.

Aujourd’hui, le CAVAD des années maintenant et une partie de l’opinion française sensibilisée à la question et ayant compris les dangers d’une telle course, sont à demander la suppression sine die du Rallye Dakar.
Choc de l’émotion ou  réel désir de la part de cette opinion française ?
Aurait-il fallu qu’une tête « blonde » périsse pour qu’un tel réveil ait lieu, personne ne saurait le dire.
Que vaut une tête « Noire » face à une « Blonde » même face à la mort ?

Du côté africain aujourd’hui, nul doute qu’une telle levée de boucliers des autorités françaises suscite des interrogations.
Une question est dans toutes les lèvres et trouve sa justification dans la réaction prompte et efficace des autorités françaises c’est-à-dire du ministère de l’intérieur jusqu’à la municipalité.
La question de l’égalité de tous les Hommes, quelle que soit la couleur de la peau.
Si du vivant, cette égalité n’est pas respectée, l’inégalité persiste-t-elle aussi face à la mort ?

En d’autres termes « une tête blonde a-t-elle plus de valeur qu’une tête noire ? » Comment ne pas le penser quand on sait que de nombreux enfants et adultes africains ont été littéralement effacés de la planète par des coureurs de rallye, sans que les autorités françaises et même les autorités européennes qui ont tous les instruments de contrainte sur Amaury Sport Organisation pour interdire cette course sur le territoire africain dans des conditions de sécurités lamentables pour ne pas dire inexistantes, persistent à ne rien faire, restent muettes à ce drame dont les responsables viennent de leur continent, certes aidées par la pusillanimité légendaire des gens comme Abdoulaye Wade et Cie.
Le courage et la volonté affichés des autorités françaises pour le cas de Simon, pourront-ils rendre justice à Boubacar Diallo, Mohamed Ndaw et à d’autres victimes anonymes ?
Seul le Rallye de Béthune nous le dira, car il n’aurait apparemment pas encore livré tous ses secrets.
Le rallye de Béthune permettra t-il de ne plus souiller les eaux et les sols des populations concernées ?
http://mboangila.afrikblog.com/archives/2007/09/13/6197673.html

Mboa.

Le rallye du Béthunois et le rallye Dakar

Le Béthunois et le Dakar

Un mort et le Rallye du Béthunois s’arrête définitivement: bravo ;
Le rallye du Dakar tue chaque année en Afrique

Hier le Collectif Actions pour les Victimes Anonymes du Dakar (Cavad) par la voix de son porte-parole Claire Aymes demandait au gouvernement français d’appliquer au rallye de Dakar la même intransigeance observée pour le rallye du Béthunois depuis la mort du petit Simon.
Le Cavad nous signale que le président du Rallye du Béthunois a décidé d’en mettre un terme définitif: BRAVO!

Mais quand le 13 janvier 2006 le petit Boubacar Diallo, 10 ans, Guinéen, Noir, a été tué sur une piste de son village de Guinée par un concurrent du Dakar, l’émotion n’a pas résisté à « la course doit continuer, il n’y a pas de risque zéro »,
Quand le lendemain 14 janvier 2006, Mohamed Ndaw, 12 ans, Sénégalais, Noir, a été tué par une voiture d’assistance du Dakar, les organisateurs n’ont pas décidé de mettre fin à ce rallye meurtrier.

La liste des innocents Africains tués au Paris Dakar augmente, mais la vie des enfants ou adultes Africains ne semblent pas ébranler les drogués des sensations fortes et leurs sponsors avides d’argent et idéologues du toujours plus fort.
Mali, Burkina, Nigeria, Mauritanie, Guinée, Sénégal, la caravane de la mort continue son hécatombe dans l’indifférence des « civilisés civilisateurs ».

On se rappelle aussi la diffusion sur une chaine publique des images de ce concurrent qui refroidit « le plus naturellement du monde » sa pièce d’embrayage polluante dans l’eau d’un puits dans un désert au Maroc; aucune indignation du journaliste. On ne saura pas combien de personnes il a empoisonnées.

Après la fermeture normale du Rallye de Béthunois,
Ne pas fermer le rallye Dakar est un crime avec des circonstances aggravantes de racisme.

Gilbert LEONARD, Paris le 12 septembre 2007

Journée de l’enfant africain 2007

Chaque année, l’Afrique célèbre le 16 juin la « Journée de l’Enfant Africain » en mémoire du massacre des enfants le 16 juin 1976 à SOWETO.
Cette journée est destinée à célébrer et reconnaître nos enfants comme le bien le plus précieux d’Afrique.
A cette occasion, le guitariste camerounais Jay Lou Ava
vous offre un téléchargement gratuit de son titre « Unforgettable Soweto ».
http://jaylou.free.fr:80/soweto.html

Toutes les diapo STOP RALLYE DAKAR sur : http://www.dailymotion.com/Balkys

L’Enfant,le Cirque et la Mort 1

L’assassin de Boubacar DIALLO, Andris DAMBIS, court le Dakar 2007 sous le dossard 385

Boubacar Diallo avait 10 ans. C’était certainement un petit garçon comme les autres. Turbulent par moment, sage quand ça l’arrangeait, câlin avec sa maman.  Un petit garçon comme il y en a des millions en France, comme vous en croisez tous les jours.
Pourtant vous avez accepté de le tuer. Vous, médias, sponsors et concurrents complices d’une bande de salauds flamboyants et nous,  télespectateurs et auditeurs, qui alimentons la chaîne.

A ceux d’entre vous qui en ont, Regardez bien vos fils de 10 ans. Regardez les respirer, rire et jouer. Regardez-les vivre, dormir paisiblement.
Boubacar Diallo ne le fera plus jamais parce que vous avez été complices de son assassinat par vos actions et vos silences.

Par des choix délibérés, lucre, profit, intérêt personnel, indifférence, racisme ou lâcheté, Boubacar Diallo a été condamné à mort.
Condamné unilatéralement sans jugement. Le petit garçon ne savait pas que son seul délit était d’être né Noir dans une contrée reculée de Guinée. Comment aurait-il pu d’ailleurs se défendre ? Il faut un très bon et très cher avocat pour ce genre de causes désespérées ou alors Sainte Rita.  Alors il a été exécuté, publiquement comme il se doit. Quelques brèves par-ci, par-là. Vous et nous pouvons être fiers. Grâce à tous, on pourra encore dire longtemps Avé Rallye Dakar, Morituri te salutant

Vendredi 13 janvier 2006 Boubacar Diallo (10ans), Guinéen, est tué par un concurrent du Rallye Dakar sur une piste de son village. Il n’avait rien demandé.
Samedi 14 janvier 2006, Mohamed Ndaw (12 ans), Sénégalais est tué par une voiture d’assistance du Rallye Dakar. Il n’avait rien demandé non plus.

France Télévisions et Radio France du service public sponsorisent ces crimes impunis perpétrés en Afrique par une société privée (Amaury Sport Organisation) avec nos impôts. Nous devenons par conséquent des assassins malgré nous. Tant que le débat public et contradictoire sur ce trouble sociétal nous est refusé, réclamez le remboursement de la redevance audiovisuelle.
Modalités :
http://www.stop-rallyedakar.com/index.php?option=com_content&task=view&id=79&Itemid=40

Pour le Cavad,
Claire Aymes
Assassiner des enfants n’est pas un sport !
To assassinate children is not a sport !
http://www.stop-rallyedakar.com

L’Enfant, le Cirque et la Mort 2

Philippe Monnet, dossard 425, un délinquant notoire, connu et multi condamné pour ses frasques routières, participe au rallye Dakar 2007

Mohamed Ndaw avait 12 ans. Un jeune garçon comme tant d’ autres.
Presque adolescent, des rêves plein la tête et l’avenir devant lui. C’était compter sans le Rallye Dakar.

Mohamed se réjouissait peut-être de voir des camions, des voitures et des motos comme il n’en voit pas souvent. Avec cette caravane, il aurait un aperçu de cette Europe qui lui est interdite, mais il ne le savait pas.
Bien sûr il avait entendu des histoires de gens qui avaient été chassés du pays du Blanc mais c’est qu’ils avaient dû faire quelque chose de mal…On ne chasse pas quelqu’un qui n’a rien fait. Et puis ce sont des histoires de grands, des histoires qui ne l’interpellaient pas plus que cela. Mohamed n’avait pas peur. Pourquoi aurait-il eu peur ? Il n’avait rien fait.

Il ne savait pas, Mohamed qu’il lui suffisait d’être Noir pour devenir de la chair à Rallye Dakar. Il ne savait pas que sa vie ne valait pas celle d’un autre petit garçon de 10 ans, européen, qui lui aussi aime les camions, les voitures et les motos. Ce dont il ne se doutait, pas Mohamed, c’est qu’il était un mort en sursis. Et que chaque tour de roue du Rallye Dakar qui arrivait grignotait les minutes qui lui restaient à vivre.

Vendredi 13 janvier 2006 Boubacar Diallo (10ans), Guinéen, est tué par un concurrent du Rallye Dakar sur une piste de son village. Il n’avait rien demandé.
Samedi 14 janvier 2006, Mohamed Ndaw (12 ans), Sénégalais est tué par une voiture d’assistance du Rallye Dakar. Il n’avait rien demandé non plus.
Pour eux, Sheraze et les minots de Marseille chantent :
http://www.dailymotion.com/Balkys/video/xrcw3_sheraze-et-les-minots-stoppez-le-da

France Télévisions et Radio France du service public sponsorisent ces crimes impunis perpétrés en Afrique par une société privée (Amaury Sport Organisation) avec nos impôts. Nous devenons par conséquent des assassins malgré nous. Tant que le débat public et contradictoire sur ce trouble sociétal nous est refusé, réclamez le remboursement de la redevance audiovisuelle.
Modalités :
http://www.stop-rallyedakar.com/index.php?option=com_content&task=view&id=79&Itemid=40

Pour le Cavad,
Claire Aymes

Assassiner des enfants n’est pas un sport !
To assassinate children is not a sport !
http://www.stop-rallyedakar.com

Les Noirs morts du Dakar sont indisciplinés!

lundi 8 janvier 2007. « les noirs meurent sur ce rallye à cause de leur indiscipline »
Un grand moment sur Europe 1 le jeudi 4 janvier 2007
Un journaliste, expert en Dakar et en cynisme, nous rappelle que le problème de sécurité étant un fléau en Afrique, pourquoi accabler les organisateurs de cette course, puisqu’ils ne font que suivre l’exemple de ce qui se fait sur place. Une auditrice rive le clou.
Pour ce rompu du Dakar, sa comparse et qui sait, spécialiste des questions africaines, le cynisme est un exercice qu’il maîtrise à merveille.

Face à eux Claire Aymes.
Ecouter sur Dailymotion : http://www.dailymotion.com/Balkys/video/xxm7b_interview-claire-aymes-europe-1-04
Le commentaire sur http://www.100langue2bois.com

Autre vidéo du débat sur direct 8 où un journaliste (encore un), défend bec et ongles l’immigration subie du dakar sous couvert d’humanitaire.

Remerciements à Mboa

Le sale con de l’auto – URBAN SAFARI

Avec son gros 4X4 tout noir, deux fois par jour, cet abruti se fait son petit Paris-Dakar, c’est l’aventure entre son bureau et chez lui. A bort, il y a le GPS, des fois qu’il se perdrait dans le quartier, depuis vingt ans qu’il le traverse, sur qu’il peut se vanter d’avoir l’air conditionné…Il gueule au milieu des bouchons sur tout ces cons dans leurs autos, comme un bélier qui a l’impression de faire partie du troupeau.
Le quat’quatre c’est quarrèrent mieux qu’une voiture, c’est une cuirasse, une armure, ça à de l’allure et ça carbure. C’est un bulldozer, un char d’assaut, pour y monter c’est un  peu haut, il faut un escabeau !
A chaque fois qu’il double un connard, il se dit qu’il devrait s’acheter un kit mains-libres pour pouvoir faire des bras d’honneur en toute sécurité. Quand y a pas de place pour stationner, il grimpe n’importe où et se gare, comme si jamais ça suffisait pas avec tout ce qu’il y a comme merdes sur les trottoirs. On dirait un peu Goldorak quand il traverse le centre-ville, mais quand il sort de son quat’quatre on dirait plutôt Benny Hill.
Le quat’quatre c’est quarrèrent mieux qu’une voiture, c’est une cuirasse, une armure, ça à de l’allure et ça carbure.C’est pour les blaireaux grand standing, pour le populo, y a le tunning, pour frimer sur les parkings.
Chaque soir en rentrant ça rate pas, dans la petite côte qui est pas bien large, devant lui un vélo roule au pas, il peut pas le doubler, il a la rage !
En plus de ça c’est une gonzesse, s’est-il rendu compte, et depuis, c’est les yeux rivés sur ses fesses qu’il la suit au ralenti…Hypnotisé par la cadence de son popotin qui balance, il rêve qu’elle monte dans son carrosse pour voir que c’est lui qui a la plus grosse.
Mais…Qu’elle se retourne et le dévisage, il se cache la tête dans les épaules, fait celui qui regardait le porte-bagages, celui qui détaillait l’anti-vol…
Pauvre schnock malgré son armure et ses pare chocs de safari…Il se sent alors comme une chiure de mouche sur sa carrosserie.
Les Malpolis, de l’album « La fin du retour de la chanson »
Stéphane Passeron

La prévention routière du Dakar=4 millions de morts annuels en France

On nous répète combien Amaury Sport Organisation fait des efforts en matière de prévention des accidents à chaque nouvelle victime africaine de ce triste rallye.
La prévention des accidents est une cause nationale en France. En 2005 pour 35 millions de véhicules en circulation nous avons déploré 5000 morts.
En 15 jours et 600 véhicules en circulation le rallye Dakar a comptabilisé en janvier 2006, 3 morts.

Un chiffre reste toutefois totalement absent de la communication d’Amaury Sport Organisation, il s’agit du nombre de blessés. Or tous les spécialistes de la prévention connaissent la relation directe entre le nombre d’accidents, le nombre de blessés et le nombre de morts.

Pour exemple, en France en 2005 nous avons eu 80 000 accidents avec 100 000 blessés (dont 3000 resterons handicapés) et 5000 morts. En reprenant ces chiffres, on peu en conclure que les 3 morts de janvier 2006 cachent au moins 60 blessés dont 2 handicapées et résultent d’au moins 48 accidents.

Il semble évident que l’organisateur de ce rallye prenne les autorités des pays traversés, les sponsors, les médias et surtout le public pour des imbéciles quand il met en avant sa politique de prévention des accidents de la route et quand il présente son « bilan » forcément positif des accidents.
La politique de prévention des accidents d’ASO appliquée à la France donnerait en fin d’année plus de 4 000 000 (quatre millions) de morts sur nos routes ! 
Il est maintenant évident que seule la sensibilisation de l’opinion publique peut arrêter cette mortelle dérive.
Réclamez avec nous le débat public contradictoire.

Claire Aymes.

Pour comprendre la complaisance et l’impunit? dont jouit le Rallye Dakar

Le Rallye Dakar (tout comme le Tour de France, le Paris-Nice, le Paris Roubaix, l’open France de Golf, le marathon de Paris) est un événement sportif organisé par l’entreprise Amaury Sport Organisation.

Amaury Sport Organisation appartient au groupe de presse français E.P.A (Editions Philippe Amaury), propriétaire des titres l’Equipe, France Football, l’Equipe Magazine, Vélo Magazine, Le Parisien et Aujourd’hui en France.
Le groupe s’est également développé dans l’audiovisuel, avec la création de l’Equipe TV, ainsi que dans les nouvelles technologies (www.lequipe.fr et www.leparisien.fr), au point d’être à ce jour l’un des acteurs majeurs du monde des médias français.
Sources : www.aso.fr

Pour le Collectif Actions pour les Victimes Anonymes du Dakar
Claire Aymes

Cannonball Run, pas de Dakar en france!

France Info et France Télévisions ne décolèrent pas depuis ce matin. On apprend en boucle et en stéréo que décidément, la France semble être devenu le terrain de jeu favori des millionnaires anglais accros de vitesse.

Le Cannonball Run sévit tout comme son célèbre cousin le Rallye Dakar. Mais au lieu de se dérouler loin, dans un tiers-monde lointain et chez les désignés sous-hommes, il ose traverser notre belle France au grand dam des associations de lutte contre la violence routière.
Ne pouvant tolérer sur notre sol ce qui est logique et permis sur les terres africaines, les autorités ont déjà par le passé interpellé des concurrents qui ont dû s’acquitter d’une contravention de 2 000 €, en attendant d’être poursuivis par la justice pour « mise en danger de la vie d’autrui », sur décision du procureur de la République de Senlis. Ces chanceux avaient toutefois pu repartir juste après, avec leur voiture, à la seule condition que celle-ci ne soit plus pilotée par eux-mêmes.
Cette fois-ci,  les autorités passent à la vitesse supérieure dissuasive : nous ne sommes pas en Afrique ici.
Nos aventuriers, flashés dimanche dernier sont passé en comparution immédiate. Résultat des courses :

Excès de vitesse: confiscation définitive d’une Ferrari et d’une Porsche pour deux chauffards britanniques
BETHUNE (AP) – Le tribunal correctionnel de Béthune (Pas-de-Calais) a prononcé mardi la confiscation définitive de deux voitures de sport, une Ferrari 360 et une Porsche 993 turbo, appartenant à deux Britanniques contrôlés dimanche soir sur l’autoroute A26 à des vitesses respectives de 257 et 190km/h.
Mark Shafari, 47 ans, et Gerald Harrison, 25 ans, faisaient partie d’un groupe d’une quarantaine de voitures débarquées dimanche soir à Calais. Ils participaient au « Cannonball Run », une course dont l’objectif était de rallier Calais à Rimini en Italie le plus rapidement possible.

Les deux Britanniques étaient poursuivis pour excès de grande vitesse et mise en danger d’autrui. Il semble que c’est la première fois en France que des automobilistes étrangers se font confisquer définitivement leur véhicule.
Outre cette confiscation, les chauffards ont été condamnés chacun à trois mois de prison avec sursis et 1.000 euros d’amende. Les véhicules devraient être vendus aux enchères. AP

Applaudissements de la foule en délire. Avec un bémol.
En quoi le Cannonball Run est-il fondamentalement différent du rallye Dakar pour qu’il soit appliqué le 2 poids, 2 mesures ?
Le Cannonball est déclaré rallye sauvage et illégal mais nous n’avons pas encore la liste des victimes civiles.
Le rallye Dakar, auto-proclamé grand humanitaire devant l’Eternel et auto-déclaré sécurisé jusqu’aux boulons, est autorisé.
Cela ne l’empêche pas de  tuer impunément et de façon avérée des africains innocents dans les villages traversés à folle allure.  S’il n’y a pas là « excès de grande vitesse » et « mise en danger de la vie d’autrui », alors qu’est-ce que c’est ?
Nous sommes reconnaissants à France Info et à France Télévisions d’avoir bien souligné cette ignominie que la perfide Albion porte sur notre sol. Nous restons cependant médusés devant le double langage et l’indignation à géométrie variable.

Car il faut le savoir, France télévisions et France Info sponsorisent cette année comme l’année dernière les activités déshonorantes de la caravane Dakar, véritable escadron de la Mort qui semble inaugurer chaque année l’ouverture d’un safari humain.
Grâce à la condamnation du Cannonball Run, France Télévisions et France Info vont enfin pouvoir répondre aux différents courriers que nous leur avons adressé, et nous faire connaître les intérêts supérieurs et financiers qui justifient la poursuite de cette indigne collaboration.

En tous cas, grâce à ces jurisprudences, nous attendons dorénavant quelques belles comparutions immédiates suivies de peines de prison, d’avalanches d’amendes et de dommages et intérêts sans oublier la confiscation des véhicules. Justes contreparties de l’immigration subie du Rallye Dakar.
La pétition (papier et internet) pour la suppression du rallye Dakar porte à ce jour plus de 12.000 signatures, sans publicité. Elle est à signer au http://www.gopetition.com/online/7725.html

Claire Aymes.

En hommage aux deux enfants tués au cours du Paris-Dakar 2006

Deux vies, des petits, des innocents, à la peau noire ont payé le prix…
Le prix de la bêtise ; le prix de l’orgueil des riches et des anciens colons…
Deux vies si précieuses sont perdues ; elles n’égayeront plus le monde…
Leurs regards ne se poseront plus sur l’inconnu…
Et le monde est plus pauvre du manque de leurs vies…

Deux vies, rien que de pauvres esclaves, d’un continent maudit,
Ont été fauchées par les machines des hommes blancs, ces fous motorisés,
Qui se croient importants par le vrombissement des moteurs ;
Qui se croient éternels par la musique d’une pauvre victoire ;
Qui se croient tout permis, comme les « maîtres » de tous temps !
Que sont deux vies d’enfants noirs, sinon des bouches à nourrir,

Des ventres creux, qui hurlent de désespoir aux frontières de la riche Europe ?
Que sont deux vies issues de peuples méprisés, exploités, colonisés ?
Rien que deux tâches, bientôt effacées par le vent des déserts et la lâcheté des ignares…
Deux vies affamées de moins, voilà le bon plaisir des riches qui s’ennuient !

Source : http://altermonde-levillage.nuxit.net/article.php3?id_article=4783

Jean DORMAC

500 connards sur la ligne de départ (Renaud)

Paroles: Renaud Séchan. Musique: Renaud Detressan
1991 « Marchand de Cailloux »

Cinq cents connards sur la ligne de départ
Cinq cents blaireaux sur leurs motos
Ça fait un max de blairs
Aux portes du désert
Un paquet d’enfoirés
Au vent du Ténéré

Le rallye mécanique
Des Mad Max de bazar
A r’commencé son cirque
Au soleil de janvier

Vont traverser l’Afrique
Avec le pieds dans l’ phare
Dégueulasser les pistes
Et revenir bronzés

Ravis de cet obscène
Et pitoyable jeu
Belle aventure humaine
Selon les journaleux

Cinq cents connards sur la ligne de départ
Cinq cents couillons dans leurs camions
Ça fait un max de blairs
Aux portes du désert
Un paquet d’enfoirés
Au vent du Ténéré

Passe la caravane
Et les chiens n’aboient plus
Sous les roues des bécanes
Y a du sang répandu

C’lui des quelques sauvages
Qui ont voulu traverser
Les rues de leurs villages
Quand vous êtes passés

Comme des petits Romel
Tout de cuirs et d’acier
Crachant vos décibels
Aux enfants décimés

Cinq cents connards sur la ligne de départ
Cinq cents guignols dans leurs bagnoles
Ça fait un max de blairs
Aux portes du désert
Un paquet d’enfoirés
Au vent du Ténéré

Combien d’années encore
Ces crétins bariolés
F’ront leur terrain de sport
D’un continent entier

Combien d’années enfin
Ces bœufs sponsorisés
Prendront l’ sol africain
Pour une cour de récré

Dans leurs joutes odieuses
Les bonbons bien au chaud
Au fond de leurs délicieuses
Combinaisons fluos

Cinq cents connards sur la ligne de départ
Cinq cents blaireaux sur leurs motos
Ça fait un max de blairs
Aux portes du désert
Un paquet d’enfoirés
Au vent du Ténéré